Yves Lévy, mari de la ministre de la solidarité et de la santé, né à Casablanca, au Maroc, est un médecin immunologiste et professeur d’université français, spécialiste de infection par le VIH. Il est le président-directeur général de l’Inserm depuis le 11 juin 2014.
Fin juin 2017, Mme Buzin Lévy annonce envisager de porter de trois à onze le nombre de vaccins obligatoires pour les enfants (ajoutant aux vaccins contre la poliomyélite, le tétanos et la diphtérie, ceux contre la coqueluche, la rougeole, les oreillons, la rubéole, l’hépatite B, l’infection par la bactérie Haemophilus influenzae, le pneumocoque et le méningocoque C).
En janvier 2016, Agnès Buzyn, qui avait été rémunérée par trois laboratoires privés avant 2011 tout en occupant diverses positions dans des organismes publics, estime devant la commission des affaires sociales du Sénat français que l’obligation de déclarer publiquement tout conflit d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique instaurée en 2011 par la loi Bertrand afin de renforcer l’indépendance de l’expertise sanitaire publique serait devenue trop « handicapante » pour certains chercheurs qui « ne le supportent plus et refusent de venir aux expertises de l’INCA ».
Selon elle, « vouloir des experts sans aucun lien avec l’industrie pharmaceutique pose la question de la compétence des experts ». Irène Frachon, médecin à l’origine de la révélation du scandale du Mediator qui a conduit à la loi Bertrand, rétorque alors que ces « liens d’intérêts » peuvent conduire à ce que « des experts indiscutablement “compétents” [restent] solidaires d’un industriel lourdement criminel » et que la seule solution est de mieux rémunérer les chercheurs afin d’éviter leur « captation par l’industrie ».