Toutes ces "contradictions" s’expliquent très bien dans un contexte de niveaux d’enseignement.
Il est tout aussi faux de dire que les chrétiens ont toujours défendu l’immortalité de l’âme (j’ai appris la résurrection des corps au catéchisme) que de dire que les juifs croient au mieux à la résurrection des corps.
Les grecs défendent l’immortalité de l’âme ? Maimonide croit à la seule résurrection des corps. Aristote son maître n’est-il pas grec ? Le monde souterrain dans l’Odyssée n’est-il pas l’équivalent du Sheol ?
Josèphe, Philon, les Esséniens (disciples de Jésus probablement), les rabbins orthodoxes croient à l’immortalité de l’âme. Facile de dire que les premiers n’ont jamais existé et que les seconds se fourvoient.
Les sources sont contradictoires concernant les Saducéens, proches des prêtres du Temple. Je ne crois pas que leur vraie doctrine était celle du Sheol qui est purement exotérique.
La kabbale (la vraie, celle d’avant Safed) n’est pas un "fouillis impénétrable", c’est une base pour un initié de haut niveau.
Y a-t-il un texte ou le ruah, également synonyme de l’Esprit-Saint, s’éteindrait après la mort comme vous dîtes ?
Les juifs matérialistes dont vous parlez, c’est de la piétaille qui reçoit les enseignements pour la masse. A Safed (Yavneh) il n’y a plus de prêtres, que des péquins qui se prétendent rabbins. Pas étonnant qu’ils fabriquent une kabbale fantaisiste. La doctrine messianiste est aussi idéale pour des gens qui ont perdu leur rang et veulent se venger.