« Mais non, vous mourrez comme des hommes »
Cette partie se réfère, disent les sources, à la chute occasionnée par la faute du Veau d’Or. Cette déchéance a nécessité l’ouverture d’un nouveau chemin, celui qui correspond à la voie rédemptrice. C’est la voie du pénitent (ba’al Teshubah, litt. « Adepte du retour », ce dernier terme étant aussi une des désignations de la sefirah Binah [le commentaire d’Ibn Sahula sur le Sefer Ha-Bahir le dit très clairement : « La repentance c’est le retour de l’individu vers son principe premier. »]
Et pour continuer à illustrer la croyance des juifs à une vie après la mort, on peut ajouter la parole de Marthe lors de la mort de son frère Lazare :
« Marthe ayant donc appris que Jésus venait, elle alla au-devant de lui ; mais Marie était demeurée à la maison. Marthe dit donc à Jésus : Seigneur, si vous aviez été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je sais que tout ce que vous demanderez à Dieu, Dieu vous le donnera.
Jésus lui dit : Votre frère ressuscitera. Marthe lui dit : Je sais qu’il ressuscitera lors de la résurrection, au dernier jour. Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi, fût-il mort, vivra ; et quiconque vit et croit en moi, ne mourra point pour toujours. Le croyez-vous ? Oui Seigneur, lui répondit-elle, je crois que vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant, qui êtes venu en ce monde. » (Evangile de Jean, XI, 21-29).