Le casting commence, la sélection des lièvres pour le prochain spectacle électoral bat son plein...
Ali Benflis, toujours aux premières loges, fait son gras depuis 1988 ; il a joué le rôle de lièvre en 2014, en mettant sciemment la confiance du peuple algérien à la place que l’on est prié de laisser aussi propre qu’on l’a trouvée en entrant, et en mettant son cachet d’acteur bien au chaud sous son beau tablier.
Entre le retour imposé par les américains du frère Chakib Khelil, réfugié aux États Unis, dont il a la nationalité, après avoir détourné à leur profit des sommes colossales au détriment de la société nationale des hydrocarbures Sonatrach.
Le retour en grâce imposé du frère Ahmed Ouyahia, auteur d’une loi antinationale de réforme du secteur des hydrocarbures mettant fin à la notion de souveraineté nationale sur les ressources énergétiques, et au principe de participation majoritaire de Sonatrach dans tout projet mené par une entreprise étrangère, jadis rejetée sans condition ni ménagement par Bouteflika, ce qui lui a valu immédiatement après un attentat qui l’a mis dans l’état physique que l’on connait, et un maintien au pouvoir qui est une défiance aux commanditaires.
Et le lâchage programmé de gibier électoral peu farouche, tout droit sorti des élevages en loges.
Les Algériens ont de quoi s’inquiéter...
Le seul candidat à la hauteur des attentes du peuple algérien est Ahmed Benbitour, patriote, souverainiste, qui a sauvé l’Algérie en œuvrant pour le rejet de l’arnaque de l’Union pour la Méditerranée proposée par l’atlanto-sioniste Sarkozy et qui de ce fait échoua, mais il ne se présentera pas, en Algérie c’est à cela que l’on reconnait les candidats susceptibles d’œuvrer avant tout pour les intérêts du pays et de son peuple : ils ne se déguisent pas en lièvre, leur intégrité n’est pas compactable, et le costume n’est pas élastique.