Même Lénine avait compris que le peuple ne peut être saucissonné et que les "mauvais" sont necessaire aux transformations sociales. C’était du temps où la gauche voulait réellement changer le monde et non réclamer "DES SOUS " sans d’ailleurs obtenir quoique ce soit . Le ton est pédant, mais montre que cette gauche savait jadis, conquérir l’unité d’un peuple alors qu’aujourd’hui elle tente de virer la "droite" des gilets jaunes et briser sans succès ce mouvement qui montre que le peuple ( invention révolutionnaire..) n’est pas réductible à la "classe ouvrière" et où les employés et les paysans viendraient jouer les utiltés..
La révolution socialiste en Europe ne peut pas être autre chose que l’explosion de la lutte de masse des opprimés et mécontents de toute espèce. Des éléments de la petite bourgeoisie et des ouvriers arriérés y participeront inévitablement - sans cette participation, la lutte de masse n’est pas possible, aucune révolution n’est possible - et, tout aussi inévitablement, ils apporteront au mouvement leurs préjugés, leurs fantaisies réactionnaires, leurs faiblesses et leurs erreurs. Mais, objectivement, ils s’attaqueront au capital, et l’avant-garde consciente de la révolution, le prolétariat avancé, qui exprimera cette vérité objective d’une lutte de masse disparate, discordante, bigarrée, à première vue sans unité, pourra l’unir et l’orienter, conquérir le pouvoir, s’emparer des banques, exproprier les trusts haïs de tous (bien que pour des raisons différentes !) et réaliser d’autres mesures dictatoriales dont l’ensemble aura pour résultat le renversement de la bourgeoisie et la victoire du socialisme, laquelle ne "s’épurera" pas d’emblée, tant s’en faut, des scories petites-bourgeoises (LENINE)