La robotisation c’est très bien. Elle nécessite une classe éduquée ou simplement une intelligence humaine pour concevoir les robots, les entretenir, exercer une surveillance sur leur utilisation ou faire l’intermédiaire entre les consommateurs et le robot. Par exemple, pour six caisses automatiques au supermarché, il y a toujours un(e) employé(e) qui vérifie, surveille, aide, recalcule, contrôle les clients et l’appareil. Aucune machine ne peut le faire aussi bien, de façon aussi variée, intuitive, etc.
La masse pourrait redevenir ce qu’elle était jadis : contente de cultiver son jardin, de taquiner le goujon, de broder, de peindre, d’aider son voisin, s’occuper de sa progéniture, réparer sa voiture, entretenir sa maison avec des tas d’appareils ménagers, surfer sur Internet ou la vraie vague, étudier ce qui lui chante, fabriquer, inventer quelque chose, traîner au bistrot ou faire la sieste... Des tâches et activités humaines, terminée l’ère de l’homme-machine du 19e siècle (ouvrier de manufacture, aisément remplacé par la vraie machine) ou semi-robot ou toutou des temps qui suivent, entraîné à fonctionner pour d’autres.
Bien sûr pour en arriver là, il faut faire le ménage des parasites. Pour cela, il ne faut pas avoir été robotisé du cerveau. Tout est là.