Nicolas de Staël ou la lumière de Provence
23 août 2019 22:21, par talon
las de Staël ou la lumière de Provence par tetar 1er
Ce n’est pas singer la création, c’est lui ôter sa peau morte
mais la création doit rester le référent de l’art, puisqu’elle est faite pour lui.
En passant, votre comparaison entre poésie et peinture n’était pas bonne, il eut fallu dire : comme si la poésie se mettait à versifier sans chercher à produire du sens, juste pour la musicalité des mots. Ce serait ça, le travers de la poésie nihiliste et auto-contemplée (oh mais, tiens, c’est justement l’écueil dans lequel la contemporanéité l’a fait tomber depuis l’impasse mallarméenne ! tiens, tiens…)
Bref
Vous ne voyez en la peinture qu’un procédé. Et avec vous, l’art contemporain tente de réduire la peinture à un moment de la peinture. Vous oubliez totalement la piété, voilà pourquoi vous perdez de vue la finalité. Aussi la discussion avec vous ne peut pas aboutir, et il est inutile de tartiner plus longtemps.
Le monologue de la peinture avec elle-même est bien une régression dans l’intention, et une perte du désir de peindre.
Ce qui était marginal et très secondaire est devenu sujet : 3 siècles après, vous nous déclarez plein d’enthousiasme que le pauvre fil insignifiant de la dentellière de Vermeer a réussi à absorber toutes les intentions de Pollock…
Comment ne voyez-vous pas que l’infini découvert avec l’abstraction n’était que de l’infiniment petit, dans lequel on découvre une nouvelle poupée à l’intérieur de la précédente. Mais il faut sans doute que beaucoup s’amusent, alors…vive les poupées !