L’humoriste Waly Dia se paye Éric Zemmour
31 janvier 2020 09:43, par milady
Zineb et Mila semblent être deux affaires montées de toutes pièces, un peu comme la Greta.
"Mila" est semi-cyborg. Ses yeux s’abritent probablement derrière des lentilles de couleur, ses cheveux sous une teinte mauve. D’apparence méconnaissable poupée Barbie, elle doit jouer dans la pièce suivante : les Beurs contre la LGBT, factions rivales mais conformistes et manipulables, de façon à ce que les Français qui n’ont rien à voir avec ces personnages, s’identifient plutôt à Mila qui pourrait ressembler à leur fille, et un peu à Zineb blondie pour l’occasion (en se méfiant, vu son prénom).
Des guerres civiles sous de futiles prétextes sont censées s’ensuivre. Le sort de Mila (exilée, renvoyée du lycée, en fuite) doit ranger les classes dites moyennes sous sa bannière.
Sans parler du fond, la façon dont s’exprime "Mila" est misérable et grossière. Elle est un des modèles imposés aux filles françaises d’aujourd’hui. C’est désolant. Zineb en revanche est mieux présentée, et s’exprime plus correctement. Il s’agit de la faire mousser, qu’elle dépasse "Mila" à terme, sur l’échelle sociale. Mila laissée au naturel (délicate, sensible et sensée) serait bien moins docile.
Ces deux filles érigées en archétypes trahissent leurs origines. Voilà le but.