C’est pareil en Wallonie ! Les chiffres du chômage sont bidouillés à l’extrême. On apprend que les demandeurs d’emploi qui suivent une formation, soit en vue de se reconvertir, soit afin d’échapper momentanément aux contrôles harcelants de l’ONEM (affectueusement surnommée Gestap-ONEM) ne sont pas comptabilisés dans les relevés ponctuels, du nombre de chômeurs. Ce qui permet aux autorités de présenter des chiffres faussés à la baisse. Of course ! Or les chômeurs en formation ne sont pas réinsérés pour autant, sur le marché de l’emploi et continuent de percevoir leur allocation, majorée de un euro BRUT de l’heure, pour leurs prestations durant la formation. Au terme de celle-ci, la plupart de ces malheureux, réintégreront les longues files de sans-emploi, tandis que d’autres, plus récemment demandeurs d’emploi, seront incités, parfois fortement, à se soumettre à une formation de 12 ou 24 mois. Durant ce temps, ils sortiront à leur tour, des statistiques. Voilà comment le royaume de Belgique, tente de maintenir acceptable, aux yeux des truands de l’U E, les statistiques d’un chômage désormais endémique. Du moins en Wallonie. Et, last but not least, la plupart des personnes ayant réussi leurs formations, resteront de toute manière fort précarisées, sur le marché de l’emploi. Car, ce qu’aucune statistique ne révèle, c’est que la "qualité" des formations proposées par le FOREM (partenaire de l’ ONEM) laisse pour le moins à désirer. Mais pour apprendre cela, il faut parler avec des chefs d’entreprises, Qui eux se tournent plus volontiers vers les sociétés d’intérim, quitte à former eux-mêmes les nouvelles recrues temporaires...
Un autre levier, pour clairsemer la masse de chômeurs, c’est bien évidemment la radiation pure et simple. Soit pour cause de chômage de trop longue durée, soit sous divers prétextes, unilatéralement invoqués par l’institution.