Vers la disparition de l’ENA : vivent l’EAP et la démagogie
20 février 2020 08:28, par goybandPour les très hautes études, ce sont deux eugénismes au pouvoir :
De classe.
Politique.
De classe, parce qu’il faut un background éducatif compatible au départ, quoi qu’on puisse en penser, mais qui ne pèse par lourd face à la problématique de l’argent.
Si l’enfant est doué, alors des études dans des bons collèges, lycées, prépas, ca coute cher, très cher, avec la question du logement derrière.
Arrivé à un certain niveau dit d’excellence, Science-po, ENA, ENS etc... et pour ceux qui veulent être haut fonctionnaire (IGF etc), hors cas particulier de la Défense, c’est la politique qui fait le trie.
Si vous n’avez aucune chance dans certaines fonctions en étant marqué de droite (ex Ecole de la magistrature), vous n’avez absolument aucune chance si vous n’êtes pas Républicain.
Seuls des cursus et des corps scientifiques comme polytechnique, Ponts et chaussées, échappent à l’eugénisme politique, mais sur des fonctions ultra techniques territoriales ou régionales.
Pour accéder au très haut niveau politique, c’est à dire ministrable ou présidentiable, c’est la cooptation qui joue, à niveau peu ou prou équivalent, c’est la compatibilité avec le libéral-progressisme, qui prime.
Le directeur de thèse final, c’est Attali, Minc, Niel, Arnault etc...
J’ajoute que le formatage commence dès le collège et le lycée, même les écoles sous contrat sont sous l’influence des jésuites et de Vatican II, donc inculquent du Républicanisme sur fond de charité chrétienne à tour de bras, bref c’est "La croix" comme livre de chevet tout en suivant les programmes de l’EN sans sourciller.
Et je ne parle pas des universités derrière, véritables usines à fabriquer des progressistes.
Je carricature à cause des 2500 signes, certes, mais à peine, c’est dire si la suppression de l’ENA, c’est un effet d’annonce, un coup marketing, le formatage et la cooptation continueront, bref l’eugénisme de classe ne sera absolument pas remis en cause, même avec des promus issus de la diversité.
Ce qui compte, c’est l’idéologie, par les incarnations.