E. Michael Jones – Le Logos français et son perpétuel retour
21 avril 2020 09:32, par tournesol
el vago,
pourquoi cette insistance sur l’incarnation , si ce n’est pour gommer le spirituel et le symbolisme.
Parle t’on de l’incarnation de Bouddha ou de krishna , peut être alors , de façon légère et éludée pour mieux parler de leur enseignement.
Parler de l’incarnation de Jésus c’est mettre l’accent sur ses origines ses limitations pour ne pas le faire accéder à l’universel.
Il n’y a pas de rupture dans les textes en ce qui concerne le Dieu de l’Ancien Testament , je vous l’accorde , mais le symbolique de l’évangile , comme l’avait déja remarqué Teilhard de Chardin n’est pas juif mais plutôt hindouiste , dans le renoncement . Jésus c’est un renonçant indien qui renonce à sa famille et qui part sur les routes ( je n’ai pas de maison ou reposer ma tête ) Même le mudra des mains jointes est un des signes principaux de l’église catholique. Jésus ne peut pas être reconnu dans le monde juif car il annonce un royaume qui n’est pas de ce monde , ce qui est une rupture totale avec le matérialisme , mais qui le rend étranger à notre monde , qui a besoin d’ étapes , ainsi , on obéit à ses devoirs puis on renonce à tout dans sa vieillesse
Quand au protestantisme et le monde du spectacle , c’est mal connaitre le sérieux
de ce monde là dès l’origine pour lui attribuer les gauloiseries rabelaisiennes de notre époque.
Et encore une fois les écrits de Saint Jean et l’apocalypse sont aussi des textes reconnus dans le protestantisme.
Vous faites fausse route car vous divinisez l’écrit et ne comprenez pas le symbolisme.
Par exemple Marie , la mère de Jésus est peu présente dans les textes, mais est une pièce maîtresse de l’Eglise catholique.
La Mere du ciel rejetée dans le judaisme car symbole paien , est récupérée par l’Eglise qui montre ainsi qu’elle est une synthèse entre pensée traditionnelle et judaisme , ce qui en fait sa force mais aussi sa faiblesse.