Que Mr. Soral soit touché par les gestes de sympathie voir de connivence des policiers et qu’il carresse l’espoir d’un ralliement des corps constitués, c’est bien compréhensible et souhaitable. Qu’il perçoive, au delà de leur fonction, les qualités d’hommes broyés et tenus par leur hiérarchie, c’est tout à son honneur. Mais par expérience, malgré les sympathies personnelles et les connivences de quelques-uns, les comportements qui ressortent sont encore bien souvent plus proches de celui de robots sans honneur, de gros bras sans couilles, pour reprendre l’image d’Alain Soral, de laquais veules et serviles prêts à toutes le bassesses - avec sourire et décontraction, peu importe, ça ne fait qu’ajouter à l’ignominie de leur besogne et relèverait plutôt de la technique de manipulation.
La République a tout intérêt à ce que sa police présente un visage courtois voire molasson, cela agit comme du chloroforme.
Les forces du désordre défendent la République et non pas le peuple, réduit à un amas d’individus sans honneur ni liberté. Ils distribuent aujourd’hui les amendes pour le confinement ou le masque, demain les vaccins ?
Ils éborgnent les pères de famille de qui ils tiennent leur paye, ou enlèvent leurs enfants sans plus d’état d’âme...
Ce sont les gardiens de la "plantation".
Alors qu’ils rallient la Résistance, oui, il n’est jamais trop tard, et c’est incontournable, mais ils devront dépasser un fonctionnement qui est précisément étudié pour que ce ne soit pas possible, quelque soit le degré dictatorial du pouvoir qu’ils servent.