Deux nullités s’affrontent, toutes deux soucieuses de leur pays, de leurs concitoyens. Dans ce duel, nul vainqueur, que des vaincus. Deux esclaves de la valeur d’échange vantant à une masse ignare la prospérité (terme vague et trompeur, car ils parlent avant tout de la prospérité économique du Pays (croissance, exportations, etc.) comme le faisait les idéologues conservateurs en France aux XIX entre 1815 et1848 avant de s’étonner qu’un peuple appauvrie ne remue. Le capital, la propriété, le travail, ici comme ailleurs ne sont jamais discutés, interrogés. On vante la patrie qu’on a si servilement rivée au coeur de ses victimes. Cette patrie, ce doux poison avec lequel on les abreuve perpétue cette guerre à mort que se livrent salariés, Etats, dans l’ignorance crasse des masses subjuguées par une poigné de sybarites et leurs séides. Trump, inculte comme les autres, ne voit qu’un intérêt, celui du capital et de son pays (non de ses concitoyens). Une législation du travail, un système de retraite et de santé qui depuis toujours là-bas vouent à l’inanition, au désarroi, des millions de citoyens, une politique économique prédatrice, une politique internationale partiale ; la guerre économique dans son éternel splendeur avec ses monceaux d’or et de cadavres. Vous voulez du fric pour les entreprises américaines, des ingérences partout dans le monde, le statuquo de l’ordre social à l’intérieur, votez Trump ou Biden. Ces derniers ne diffèrent que sur des sujets sociétaux (La patrie, l’immigration, le protectionnisme, les minorités, etc.), l’un des derniers paravent du capital qui prétend laisser aux larbins du marché l’illusion d’être maitre d’une vie d’esclave. La politique n’est que ça.