Quand j’allais à l’école primaire dans les années ’90, il y avait moins de 10 millions d’habitants en Belgique. Ça faisait pourtant déjà plus d’une dizaine d’années que l’arrivée d’immigrants comblait le déficit de natalité et gonflait même la population.
Aujourd’hui en 2021, nous sommes à plus de 11,5 millions d’habitants. Il ne faut pas faire la simple soustraction et obtenir 1,5 million d’arrivants puisque la population belge diminue et diminuait déjà avant que je sois en âge de comprendre. Bien plus sont arrivés.
Et les "métropoles belges" comme Bruxelles, Antwerpen, Gent, Liège et Charleroi ressemblent à des melting-pot, elles n’ont rien de Belge. Dans les transports en commun bruxellois que j’emprunte quotidiennement, entendre quelqu’un parler français et surtout néerlandais suscitent mon étonnement tant je suis habitué à des dialectes africains, l’arabe, le turc et l’ourdou. Il ne faut pas se fier non plus à la couleur de la population. Bon nombre de "blancs" sont des étudiants provinciaux et non pas des citadins, bon nombre sont des "erasmusiens" à Bruxelles et bon nombre sont des slaves, albanais et autres habitants des Balkans.
Même dans mon village natal, où je n’ai rencontré mon premier "Noir" qu’à l’âge de 11 ans, a bien changé. Aujourd’hui, il y en a à chaque coin de rue. Alors quand j’entends qu’il n’y a pas de remplacement de population alors qu’il saute autant aux yeux que le changement de luminosité sur 12h d’une journée...