Philippe Lewino ne sait pas qu’on ne parle pas d’ "antisétimisme" avant le 20e siècle (chez les historiens, en tout cas).
Avant, ça s’appelle l’ "antijudaïsme", une sous-catégorie historique (privilège de la tribu) ; donc cet homme n’a rien lu de l’histoire des juifs de France, ou bien il cède probablement au péché de soumission/bienpensance (au mieux).
Il commet un anachronisme sur sa conclusion, qui veut prendre un ton définitif sur les racines d’un Mal qui nous hanterait toujours. QUI est "nous", au fait ? C’est les autres, ceux qui subissent les médias, pas ceux qui les contrôlent.
Pour ne pas proférer plus d’âneries, j’invite effectivement le lectorat à lire les commentaires YouTube, et notamment ceux de Judith Mirville.
En dernier lieu, on constate qu’il y a des trésors d’archives, déjà, pour le tout début du XIVe siècle (j’imagine que Lewino a lu des gens qui ont traité ces archives en historiens).
Rédaction des comptes en hébreu (injuste par nature) : à la fin du XVIIe siècle, une petite commune du Vaucluse a eu un trésorier juif qui a rédigé tous ses comptes en hébreu pendant les 8 à 10 ans qu’il a été engagé pour cela.
J’imagine l’aisance, pour le conseil de communauté de l’époque (on ne disait pas encore "conseil municipal"), de valider ces comptes.
Aujourd’hui encore, seul un hébraïsant avancé pourrait les lire, pas un francophone usager de l’alphabet latin.