Même histoire au Québec.
Un article du Journal de Montréal du 20 août démontre que l’application qui lit les codes QR peut être hackée et que les renseignements personnels contenus dans le passeport vaccinal, qui sera obligatoire dès le 1er septembre notamment pour aller au restaurant ou au gym, ne sont pas bien protégés.
Cette faiblesse des applications est-elle volontaire ? En viendront-ils à conclure que ça prend une application mieux conçue ? La solution qui sera proposée consistera-t-elle en l’utilisation d’une application conçue par de grands joueurs comme Microsoft ou IBM, une application mondialisée reliée à des serveurs centraux permettant de suivre tout le monde en temps réel grâce à la 5G et aux milliers de satellites en orbite basse de Starlink ?
De plus, le Journal de Montréal rapporte aujourd’hui que le gouvernement du Québec a octroyé sans appel d’offre (pseudo-urgence sanitaire oblige) 100 millions de dollars de fonds publics à une poignée de firmes de sécurité privées dont la moitié au géant Garda. (Garda World est lié à la famille Desmarais et assure entre autres la sécurité de nombreuses ambassades occidentales au Moyen-Orient, dont en Afghanistan. Le premier ministre Legault est prêt à accueillir des réfugiés afghans, mais qui seront ces réfugiés ?). Au Québec aussi, on investit plus dans des agents de sécurité que dans le personnel de santé.
Ce narratif qui mêle chaos et fabrique du consentement nous conduit tout droit vers une société de surveillance complète, voire un état policier privatisé.