remercions cette jeune femme qui a su exprimer simplement et clairement les craintes légitimes que ce sujet suscitent
Thomas d’Aquin n’est pas très loin
c’est compliqué et pourtant si simple
celui ci s’est opposé à la théorie de l’univocité ( qualité de ce qui garde le même sens dans des emplois différents ) de l’être, tout en rejetant aussi une équivocité totale
Il introduit un moyen terme avec celui d’analogie.
Il existe une analogie de proportionnalité (analogia entis) entre l’être de Dieu ( car Dieu est l’Acte d’Être) et des substances créées ( celles qui reçoivent l’être )
Mais il s’agit surtout d’une analogie de nomination
Par exemple, on peut dire que Dieu possède l’intelligence en ce qu’il possède au degré infini l’intelligence humaine.
Les Thomistes comme Suárez étendront cette théorie de l’analogie à l’être tout entier en tant qu’analogie de l’être.
Les « étant » seront tous hiérarchisés intrinsèquement vers l’Être ultime, sommet de l’analogie, qui est Dieu
et bien se dévoile ce qui sera le nouveau dieu, l’être suprême
ce dieu possèdera le pouvoir en ce qu’il possèdera au degré infini l’ensemble des possibilités humaines
Les « étant » ( les numérisés ) seront tous hiérarchisés intrinsèquement vers cet être suprême, sommet de cette analogie représentant ce nouveau dieu
une Humanité sans Foi, mais submergée de croyances, leurs acceptations ne relevant plus d’un libre arbitre mais de contraintes
ce nouveau dieu n’est pas satan lui même, il n’est que sa créature, son participé en quelque sorte
dès lors comment s’étonner d’entendre des conciliaires expliquer que l’apocalypse de Saint Jean n’est in finé, qu’un témoignage d’espérances, connaissant les positions du pape en exercice ... !
ce combat a une dimension Christique