Ils sont tarés. Mais non, ils sont dans la droite ligne de ces "bleus de Vendée et des provinces de l’Ouest", dont l’un des plus beaux représentants historiques fut Georges Clémenceau. A leur décharge, on évoque souvent une certaine pesanteur sociologique de ces régions ("obscurantisme", "aliénation", etc., selon le vocabulaire bien connu). En 2022 ?
Qui sont ces gens, où est leur siège régional ? Il y aurait matière à enquête.
Mais quand la doctrine de la table rase s’attaque aux fondements mêmes de la sensibilité populaire, à ses icônes familières, à ses racines non écrites, quand la population devient la cible de ces colonnes infernales ("enseignants" type paléo-laïcard, gros initiés de province (ce qui est une façon de participer de la Lumière parisienne), notables ignares mais gonflés de rentables certitudes, surveillants des ploucs..., alors il y a autre chose que des reliquats de querelles bicentenaires mal digérés.
Les signes ne disent plus rien, on veut les effacer. Au-delà, c’est le socle anthropologique européen qui est attaqué.
Loin des appartenances politiques, tout ce qui reste d’un peu honnête dans ce pays devrait s’insurger. Mais le degré d’usure des énergies locales est tel qu’on ne sait plus sur qui ne pas compter.
Et cela se passe dans un coin tranquille du Poitou-Saintonge colonisé par les bobos et les profiteurs immobiliers, quelque part en ex-France.
La haine active et impuissante.