Le type est obligé de dire tout et son contraire pour exister, autrement, s’il prenait position pour un des camps il révélerait assez vite à quel point il est vide.
De toute façons, ce n’est qu’une pâle copie du discours (même pas du personnage), de Soral, il ne fait que plagier et prendre les lauriers sous les projecteurs que ses potes, propriétaires des studios de télé, lui offrent à titre gracieux. Une version dévitalisée de l’original, du champomy, du sexe avec préservatif et distanciation sociale, un steak végan sauce soja, un jour à la plage sans soleil et plein de méduses.
D’ailleurs, en attendant l’expression de Soral sur la question, il il ne serait pas étonnant qu’’il y pique des idées ici et là, qu’il les maquille pour les recracher dans les oreilles de ceux assez cons pour croire qu’il incarne la souveraineté chrétienne de la France, alors qu’il en est aux antipodes.
Quant à qualifier le pianiste YMCA de président-courage, ça illustre parfaitement leur vision du monde : tu sabordes le navire et tu prends la première embarcation de disponible dés que ça sent le roussi, tu bombes le torse au milieu de tes semblables chez qui tu trouves refuge. Ça c’est du courage mon cher, les autres bouffons tchétchènes qui font la prière sous les balles et les roquettes ne sont que des fiottes à coté.
Ce type est à gerber, mais pas autant que ceux qui lui accordent du crédit. Le vrai problème n’est pas cette énième marionnette (qui illustre parfaitement l’état de délabrement du système), mais ceux chez qui il trouve un écho, qui le considèrent comme un moindre mal.
Le moindre mal c’est Macron, le moindre mal c’est Hollande, le moindre mal c’est Sarkozy, le moindre mal c’est Chirac, le moindre mal c’est Marine et pas le père, et la liste est longue comme le bras si on ne se contentait pas des présidents.
Le masochisme ultime c’est la sélection naturelle, je suppose que c’est salutaire sur le long terme, en attendant, il faut subir et patienter.