J’ajouterais quelques réflexions à cette petite expérience sociale amusante et moins dramatique que celles qu’on a l’habitude de voir (Milgram, Ash, etc. https://fr.wikipedia.org/wiki/Expé...)
Sans chef, le sentiment de responsabilité augmente.
Ce sentiment de responsabilité mobilise les capacités cognitives des sujets qui cherchent à atteindre l’objectif en affinant l’observation et la compréhension de l’environnement.
La diversité des sujets engendre statistiquement une diversité de méthodologies (compter, visualiser, contrôler voire commander ses pairs, vérifier l’environnement, communiquer, etc.) qui, à terme, serviront les intérêts du groupe.
Il faut toutefois du temps.
Il faut également de la bienveillance.
Le groupe se sortira de toutes les situations à la condition, comme c’est le cas dans la nature, d’une diversité suffisante d’individus (et dans mon analyse, d’approches et de méthodologies).
À noter que dans ce contexte de guerre contre les peuples, nous constatons que le plus important, c’est l’intérêt des sujets à surmonter telle ou telle épreuve. Les organisations émergeront, dans toutes leurs diversités face aux menaces, elles aussi diverses (machines, poisons, bombardements, famines).
Il faut donc redevenir un sujet pensant (dans une troupe ou dans une termitière, cela dépendra de la menace).
Descartes s’assurait de l’existence du sujet (et de Dieu), ce qui est important pour commencer la lutte pour ces instances éternelles. "Je pense donc je suis".
Camus ajoutait dans son "homme révolté" : "Je me révolte donc nous sommes."
Sachons qui nous sommes et défendons nos âmes avec la bienveillante clarté de la vigueur.