J’ai vécu dans l’Aube, il n’y avait plus grand chose de vivant là-bas. Les paysages sont désertiques, culture sur le modèle américain, monoculture céréalière intensive, pesticides, herbicides et fongicides commander en masse.
J’ai été préparateur de commande dans une entreprise sous-fifre de Monsanto/Bayer, c’est d’ailleurs ce boulot qui m’a ouvert les yeux sur ce modèle agricole, j’étais toute la journée en contact avec ces produits et on en sortait du tonnage pendant la morte-saison !
Des tonnes de sacs également de la semence de chez Pionner made in US, maïs rouge enrobées d’insecticides dits systémiques.
Je suis désormais en Limousin terre d’élevage et d’exploitation du bois, là je peux vous dire que la biodiversité est bien présente, il y a des salamandres en grands nombre et la salamandre est une indicatrice de zones préservées de pollution chimique.
Alors quand j’entends certains végan attaquer l’élevage, je les invite à vivre dans les régions de cultures céréalière intensive puis de venir voir la richesse des terres d’élevage en plein air, c’est clairement le jour et la nuit.
Ici les éleveur (en général) cultive uniquement pour nourrir leur bête, ils pratiquent les rotations de parcelles, ils utilisent très peu de chimie, un peu de désherbant, mais peuvent faire pousser blé et maïs sans produits néfastes.