Comme mesure contre-insurrectionnelle, le prétexte sanitaire, intenable, se perpétue toutefois sous une forme atténuée, pour éviter les incriminations des instigateurs et de leur domesticité. De plus, il faut bien constater que dans sa montée aux extrêmes, mises à part quelques démonstrations de forces, la domination a préféré éluder les étapes intermédiaires de la répression armée, puis de la conflagration armée interne, pour passer directement au conflit extérieur éloigné, afin de perdurer en sidérant ses victimes, tout en exploitant la possibilité, bien plus profitable, de les phagocyter en ces temps de disette de profits. Sous la menace d’une extension du conflit éloigné, les otages vont devoir payer rançon...Les dominations locales ont soumis leurs intérêts immédiats à ceux qui les dominent plus puissamment, depuis l’île géante en plein marasme où ils sont retranchés. Pour le dire très schématiquement, une Crête ou une Angleterre up to date, à la mesure de l’explosion démographique et technologique mondiale, dominée par des psychopathes. Face à cette faction, une autre se crée, qui tient le haut du pavé moral et civilisationnel ; plus peuplée, plus riche de ressources en matières premières, en énergies naturelles et en profondeur de territoires intacts. Le point d’équilibre des lignes de forces se situe désormais à la frontière Russe, et l’avenir proche du continent Eurasiatique (encore qu ’inéluctable à terme), dépend momentanément des nations Européennes et, en particulier, de la France qui est, en conséquence, tout particulièrement agitée par les très puissants intérêts qui s’y affrontent. Mais les Français ont déjà fait leur choix...