Celui qui a rédigé cet article a oublié un élément crucial à la réussite de la transformation d’un babouin lubrique en un guerrier médiéval : ne surtout pas emprunter le raccourci de la branlette pour évacuer la pression, catastrophique sur absolument tous les plans.
En plus de ça, si un mec veut des nanas, il ne doit surtout pas leur montrer par son attitude qu’il meure de faim. Elles le sentent et ça les dégoute, enfin, on n’est pas là pour parler drague, mais plutôt de l’antidote à l’étalement de barbaque généralisé.
Ma petite théorie veut que ce soit un plan d’ingénieure sociale : on pousse les femmes à en montrer le plus possible tout en mettant en garde contre les conséquences ou en faisant en sorte qu’elles soient catastrophiques si on cède à ses pulsions, l’homme étant, sur le plan sexuel, pas moins animal qu’un cricket ou un phoque (ah ah...), il est contraint de lutter contre des pulsions qui le dépassent, quitte à s’auto-castrer pour ne plus les subir, ce qui au passage détourne une grande partie de son intellect et de son énergie vers du vide. Ça donne les sous hommes qui sont légion dans le paysage urbain, ou alors les hommes qui "respectent les femmes parce qu’elles sont nos égales". Jamais une expression n’aura aussi vite séché une femme qui avait de l’intérêt pour un mec.
Bref, merci à E&R de nous offrir de temps en temps un espace où l’on peut exprimer notre misogynie bienveillante de temps à autre.