mouhais... on attend de voir concrètement... en tous cas ce n’est pas très bon signe... on ose croire que les dirigeants militaires russes vont faire ce qu’il faut pour remédier à la situation.
A ce stade, la presse officielle française reste elle-même aussi très mesurée. Et se contente de reporter un recul contraint des forces russes dans ce secteur. Donc, tout le monde attend de voir le concret. Ce qui est sûr, c’est que l’armée russe n’a pas entièrement paralysé l’armée ukrainienne reprise en main et alimentée en continu par l’OTAN. C’est donc un problème.
D’un autre côté, il semble que depuis plusieurs semaine, les ukro-atlantistes voulaient obtenir une sorte de succès sur le terrain avant l’arrivée de l’automne et de la saison froide qui risque d’immobiliser les opérations. Afin de maintenir les donations occidentales tout l’hiver face aux restrictions énergétiques. Reste aux militaires russes à faire en sorte que ça reste limité, ce qui semble probable à ce stade (la reprise de grandes villes semble difficile à ce stade). A suivre...
Rappelons aussi que je n’ai jamais cru à l’envahissement général de l’Ukraine avec seulement 150 à 200 000 hommes, ce qui fut l’effectif engagé sur la Tchétchénie dont le territoire est 34 fois plus petit que l’Ukraine. Il aurait fallut un effectif de 2 ou 3 millions d’hommes pour se lancer dans une telle opération. On peut donc supposer que les dirigeants russes savent qu’ils se sont lancés dans une forme d’expédition hybride, procédant d’un rapport de force global (militaire et extra-militaire). Reste à bien gérer le volet militaire de ce bras-de-fer global, où l’aspect communicationnel revêt une importance cardinale. C’est d’ailleurs aussi sur le plan communicationnel que se situe l’actuelle action militaire ukro-atlantiste à mon avis.