c’est une info "sensationaliste" digne de la presse de caniveau britannique.
il y avait déjà un article sur le sujet dans la revue d’histoire navale LOS n° 63 (septembre- octobre) . Ledit sous-marin vient juste de finir ses essais de réception. Ce qui signifie que son équipage n’est pas encore rodé et que l’on a pas encore soigné ses maladies de jeunesse.
Rappelons pour les nuls que la construction du dit sous marin a commencé en 1992 et a été interrompue à 2 reprises en 1997 et en 2006, les chantiers naval russes faisant face à une masse considérable de problèmes divers depuis la chute de l’Union Soviétique.
Quand au missile Poséidon . Personne ne l’a jamais vu à l’oeuvre et pour cause . Les rares détails divulgués à son sujet parlent d’une torpille autonome intercontinentale pouvant emporter une charge thermonucléaire de 2 mégatonnes.
Cet engin d’une portée illimitée pourrait naviguer à une vitesse de 70 noeuds à une profondeur de 1000 m. De quoi menacer les infrastructures portuaires stratégiques et les villes côtières. On est carrément dans la propagande et la désinformation (les Russes sont coutumiers du fait avec leurs fiches programmes d’armement.
En effet utiliser par exemple un engin naviguant à 70 noeuds (110 kmh) sous l’eau , à une profondeur de 1.000 mètres suppose d’avoir cartographié de façon très précise les fonds sous-marins jusqu’à 1000 m voire un peu plus ; Ce qui n’a jamais été fait à très grande échelle vu les moyens gigantesques qu’il faudrait déployer et le coût financier pharamineux d’une telle opération.