Du sursis pour le juge qui donnait à violer sa fille de 12 ans sur Internet
5 octobre 2022 09:29, par Pandemonium999Pour remettre l’affaire en perspective.
Les accusés au départ sont le père et la mère.
Tous deux magistrats
Le juge Olivier Bailly, et de son épouse magistrate Sophie Bailly-Véjux.
Sophie Bailly-Véjux est la présidente du tribunal d’instance de Dijon, et on ne sait pas trop par
quelle magie, elle a été mise hors de cause.
Les fait reprochés.
Le procès d’un ex-magistrat, accusé d’avoir
proposé à des internautes des relations sexuelles imposées avec sa fille de 13 ans,
sans être passé à l’acte, s’est ouvert vendredi
matin au Tribunal correctionnel de Besançon en l’absence du prévenu.
Le magistrat et père de trois enfants est poursuivi
pour « instigation non suivie d’effet » à
« commettre un viol sur mineur » et une
« agression sexuelle sur mineur », ainsi que pour « instigation à la corruption de mineur non suivie d’effet ».
Les faits se sont déroulés entre
octobre 2019 et juin 2020, moment de son
placement en garde à vue,
et concernent sa fille née en 2007.
Les deux premiers délits sont passibles de
sept et trois ans d’emprisonnement.
À l’audience devant le CSM, sa défense avait
évoqué un « traumatisme » lié à
l’affaire Pierre Bodein, le multirécidiviste
surnommé « Pierrot le fou » et condamné
définitivement à la perpétuité incompressible
pour trois meurtres sauvages et deux viols
commis en 2004.
Il était avocat général lors du procès d’assises
en 2007.
Quant à la mère
Sophie Bailly-Véjux, c’est quand même la
présidente du tribunal d’instance de Dijon.
Elle a participé, les 30 et 31 janvier 2019,
à un colloque organisé par le ministère de la Justice)
et ayant pour titre : « Parole non sexiste, équilibre des temps de vie, mixité »...
On y a parlé, entre autres, de la
« prévention et de lutte contre les violences conjugales »
ainsi que la réflexion approfondie qu’elles mènent sur la question de l’égalité femmes/hommes.
Vous vous doutez bien qu’il y aura un de
ces jours un renvoi d’ascenseur sous une
forme ou une autre,
tel que disparition de pièces à conviction,
ou accusation/condamnation d’un débile
comme Bodein pour couvrir des crimes
qui ressemblent à des rituels sataniques.