Le type débusque un talent, il mérite d’être payé un pourcentage, point barre.
Le banquier investit, il mérite un intérêt bancaire adapté à son investissement et prise de risque, pas plus.
L’acteur réussit, il mérite une bonne paie, et certainement pas l’exclusivité de sa personne pour d’autres rôles. Il faut une saine concurrence, tourner les acteurs, et Dieu sait s’il y a nombre d’acteurs beaux, intelligents, de talent, qui se languissent.
La création n’est pas au banquier, ni à l’impresario.
L’écrivain, l’inventeur sont au coeur de l’oeuvre. Ils méritent leurs droits d’auteur, non négociables. Le banquier ni l’impresario ne devraient avoir de prise sur les droits d’AUTEUR car ils ne sont pas des auteurs.
La distribution des films et des livres devrait être régulée, jamais monopolisée. La critique littéraire , de films, les médias, de même.
Concurrence loyale ! Ces accapareurs ne sont même pas intelligents. Ils ne produisent actuellement que des machins lamentables.
Le talent a de profondes racines ; il appartient à l’homme ou la femme de talent, avec en arrière-plan toute une civilisation, une famille, des gènes, une instruction, du dévouement, du travail, des lectures ou de l’effort physique. Un talent, c’est beaucoup de choses et de soins préalables.
Le talentueux n’est pas la propriété du promoteur.
Profiter d’un jeune inconnu débutant pour lui subtiliser un contrat abusif et dépouilleur (cas des Inconnus, Stallone c’est plus complexe : il a plus ou moins plagié ou "recréé", actualisé une oeuvre précédente, et s’est fait beaucoup d’argent comme acteur) ne devrait pas être possible.
Il faut retrouver les lois antitrust, selon lesquelles un impresario touche un pourcentage, le banquier aussi, certainement jamais la propriété du talent, de la personne, des droits etc.
Ce système est de l’escroquerie pure et simple.