Mais la lobbyiste pro-israélienne, payée par le bureau du PM Netanyahou, pourfendeuse des antisionistes et des pro-palestiniens, Bari Weiss, conservera son accès privilégié aux "Twitter Files" et aux communications internes (incluant les messages privés). Elon nous met devant le fait accompli, en mettant Twitter entre les mains des sionistes les plus radicalement racistes, dominateurs, opposés à la liberté d’expression de leurs détracteurs.
Elon lui-même a des liens directs avec Bibi Netanyahou. Des compagnies à lui ont eu des contrats en Israël pour forer des tunnels sous la terre et aussi pour développer le désert du Neguev. Il voit Israël comme la plus grande puissance Big Tech dans l’avenir et n’a pas le moindre problème ni avec Israël et ses mauvais traitements envers les peuples occupés. Aucun problème non plus avec l’idée de ségrégation raciale, l’ "Apartheid" : sa famille et lui ayant grandement profité de cette situation en Afrique du Sud.
En même temps, le guerrier culturel Elon prend la place de Trump comme "l’homme le plus détesté par la gauche libérale", recette gagnante pour devenir le nouveau héros qanonien anti-élites aux yeux des nombreux contrariens qui croient toujours l’inverse du discours médiatique. Elon prépare ainsi le théocratique DeSanctimonius à récupérer politiquement, pour Israël, le mouvement trumpien, tout en ratissant également du côté des nombreux boomers non-trumpiens mais sensibles à la guerre culturelle du conservatisme contre le "wokisme".