Renseignez-vous sur l’histoire de la Pologne et le ressenti du peuple polonais, on fait pas de l’histoire sur cent ans...

Allez parler aux Espagnols ou aux Italiens de leurs rapports avec les Arabes, et écoutez la réponse... Allez parler aux Chinois sur leurs rapports avec les Japonais (qui ne sont vraiment mauvais que depuis un siècle, c’est à dire rien, une journée à peine à l’échelle de ces peuples chacun vieux de plus d’un millénaire)... On pourrait continuer longtemps comme ça.

Les Polonais ne sont pas cons, pas plus que les Russes ou les Boches, et ils ont bien compris que leurs pays était un plaine jonction entre le monde germain et le monde slave... Pas besoin d’être Brezinski, César ou Sun Tzu pour le comprendre. Si les Polonais ne défendent pas leur steack, ils seront bouffés comme ils l’ont été pendant 4 siècle, dans la foulée de leur Empire qui allait de la Bohème aux plaines de la Volga (beaucoup l’oublie mais la Pologne, c’est presque aussi vaste que l’Empire de Napoléon sous les Jagellon, et ça dure bien plus longtemps, avec des périodes de paix et de prospérité).

Qu’auraient dis les Français si l’Empire de Napoléon avait fini sur une partition TOTALE entre l’Angleterre, l’Espagne, la Flandres et la Rhénanie ? Qu’auraient dis les Français, allez y, j’écoutes ? Bah oui, ils auraient nourris une haine et un revanche terrible, et à juste titre.

Je n’encourage pas les Polonais a rejoindre la guerre, ni à se porter contre la Russie qui a (enfin) quitté les terres polonaises (donc plus de raison de vouloir leur foutre sur la tronche).

Néanmoins, tous les commentaires de hyènes visant à insulter leur nationalisme, c’est juste dégueulasse, même venant d’un Français du 21ème siècle. Je rappelle que la France a été l’une des nations à pousser à la guerre de 14-18, au nom d’un lopin de terre qui ne faisait même pas la taille d’un cinquième de la Pologne.

Et je rappellerai une dernière chose ? La République des deux nations a fourni l’un des plus gros contingents pour défendre Vienne contre la barbarie ottomane et ses armées de demi-esclaves. Alors même que la Pologne et l’Autriche n’étaient pas en bons termes.
Où était la Couronne de France ce jour-là ? Seule une troupe de volontaires français s’y rendra. Et la Pologne recevra le titre de protectrice du Christianisme (un vrai titre, un truc vraiment gagné, pas un truc décidé par trois historiens français du Vatican comme le coup de la "fille aînée de l’Eglise").

Vive l’aigle à deux têtes !