J’avais constaté tout ce que décrit Thibault dans le mouvement des gilets jaunes, et c’est ce qui m’a fortement déplu.
Au bout de quelques réunions, fort intéressantes, j’ai vu arriver ce fameux RIC, et même si c’était une idée intéressante cela me paraissait un objectif trop brumeux et trop éloigné de notre quotidien et des revendications premières qui étaient terre à terre.
Par la suite ce qui m’a fait retourner à mes fourneaux c’est l’infiltration (au propre comme au figuré) des idées gauchistes, des féministes (qu’est-ce qu’elles foutaient là ?), de l’égalitarisme forcené, l’impossibilité de définir en commun une ligne claire tellement il y avait d’idées parasites.
Mais surtout l’impossibilité de désigner l’ennemi clairement. Même ceux qui savent d’où vient le problème sont parasités par le féminisme et l’insupportable antiracisme (alors que le mouvement des GJ, même si on l’image par le français de souche beauf, était très éclectique).
Je ne leur en veux pas tellement il est difficile d’y voir clair. Je me suis dit que ce n’était pas encore le bon moment, qu’il faudrait qu’on s’en prenne encore un peu plus dans la gueule pour que les lignes de vues s’éclaircissent.
J’ajouterais à ce que dit Thibault que non seulement il manque de la hiérarchie dans l’organisation, mais il manque aussi de la hiérarchie dans les idées.
Pour l’instant à part sur E&R, les gens sont incapables de différencier les niveaux entre ce qui nous concerne directement au quotidien et dans l’organisation de la structure sociale, des idées sociétales secondaires.
Peut-être qu’on s’en rapproche.
Certains commentaires me sidèrent. Etre viril ce n’est pas ressembler à Rambo, c’est un état d’être, une stature. Vous en êtes encore là et n’écoutez pas...