C’est lumineux. Le seul point de désaccord est sur le côté "parfois ça tourne mal", j’aimerais des exemples de vortex de foule apeurée ayant désigné irrationnellement un ennemi simpliste qui engendre du bon et non du mauvais, j’ai l’impression que le mal est la règle et le bien l’exception.
J’ai l’impression aussi que l’idéal humain à atteindre c’est l’impossibilité d’être dans un état où on bouge en foule, en corps surpuissant et organisé capable de faire énormément de mal. Alors bien sûr, le premier qui fait ça pourrait bien se faire bouffer par d’autres. Mais si on se place du côté des victimes de ces mouvements de foule organique, autour d’un État qui la dirige (fascisme), soit une sorte de monstre invincible capable simplement de recevoir une "petite" blessure (qui peut être la mort de millions d’individus), on comprend aisément pourquoi l’antifascisme est quelque chose de sérieux, de viscéral.
Je mets ici pour les curieux un débat excellent entre Bégaudeau et Bouteldja (en plus ça parle de Soral et de Frexit, ça a toute sa place ici) où j’ai découvert sans caricature le point de vue décolonial, anti-intégrationniste, anti-étatiste... Maintenant ça me donne envie de voir Ozon discuter avec eux pour voir si quelque chose coince ou si la Réconciliation est possible.
https://www.youtube.com/watch?v=aVx...