Cet acte de vandalisme a suscité en retour de nombreuses réactions, y compris celle du président Emmanuel Macron, qui dans un tweet, a exprimé son indignation. « En ce 8 mai, où nous célébrons la victoire de la liberté, je condamne l’acte de vandalisme commis hier au Palais de Tokyo. S’en prendre à une œuvre, c’est attenter à nos valeurs. En France, l’art est toujours libre et le respect de la création culturelle, garanti. »
Imagine-t-on Charles de Gaulle interrompre son 8 mai, toutes affaires cessantes, pour s’intéresser à ce minuscule fait-divers, et défendre une toile de la plus pure inspiration pédophile sans aucun élément permettant d’imaginer un autre sujet ou message ?
Les préoccupations de haute-politique et de gouvernance nationale de Macron se situent au niveau urgentissime et ultra-symbolique de la défense assumée d’une pipe imposée à un enfant.
Il faut remarquer qu’entre la publication de la nouvelle du vandalisme et aujourd’hui, la photo du tableau COMPLET a miraculeusement disparu du net. Visible encore hier par recherche Google ou Bing, elle est introuvable que ce soit en version originale ou en version vandalisée.
Il importe en effet que le grand public, n’ait plus accès à ce tableau car la publicité énorme faite sur lui par le vandalisme, entrainerait automatiquement une prise de conscience de son existence par une quantité dangereusement énorme de personnes du grand public, ce qui n’était pas le cas auparavant.
Au delà d’un certain nombre de gens scandalisés, la masse critique de déflagration peut être atteinte et entrainer des dommages collatéraux incalculables, allant jusqu’à la chute du gouvernement, voire la démission du Président ayant personnellement défendu l’oeuvre.