On vit exactement la même chose à Avignon avec Cécile Helle, la maire PS-Khmer vert : la commune compte 90 000 habitants, le centre-ville 20 000, le tout dans une agglomération de 200 000 habitants.
Sa politique urbaine délirante a fait de la ville un repoussoir pour ceux qui n’habitent pas dans l’intra-muros, le centre historique à l’intérieur des remparts.
Cet ancien prof de gégographie ne s’en cache pas : quand elle fait ses choix d’urbanisme, elle privilégie les Avignonnais, et non l’immense majorité qui a par exemple besoin tous les jours de franchir le Rhône ou la Durance pour se rendre dans le Gard ou les Bouches-du-Rhône.
L’immense majorité des rues compte des devantures fermées, rideaux baissés, même au plein cœur de l’été et de la lucrative saison du festival.
Cette femme enterre la ville sous un tramway intuile (électorat des quartiers), des arbres, des voies de bus systématiques sur les boulevards, un plan de circulation kafkaïen (électorat bobo socio-cul du centre ville), pour soigner son image au détriment des gens qui se lèvent le matin.
Pour les gens comme moi qui ont passé leur jeunesse et leur premier âge adulte dans cette ville, elle est devenue méconnaissable, une charnière mondialiste du tourisme international appauvrie et déstructurée par la folie environnementaliste.
Du reste, la mère Helle n’a conquis son second mandat qu’à la faveur d’une triangulaire très risquée et une abstention record en période Covid. Je prie pour qu’elle ne repasse pas.