Je lui aurais répondu : "J’ai autre chose à faire qu’héberger gratuitement, et même héberger tout court, un journaliste qui fait du tourisme en essayant de pas payer : je suis pas un hôtel."
En fait, ce genre d’émission furieusement dromomane et touristolâtre m’insupporte. Je peux pas blairer les touristes. Quand je passe devant les queues d’épaves humaines qui attendent d’occuper les tables des plus belles terrasses de ma ville, comme des criquets, je manque jamais de leur lâcher des insultes (en français bien sûr). Salauds de touristes ! Pollueurs, toxiques, ravageurs. Qui bouffent tout sur leur passage. Et là, le Tonio, y traîne son parasitisme à travers le monde, hôtel gratuit partout, draps propres, eau chaude, savon payés de la promesse de passer à la télé... Et après, il va vendre son truc à de chaînes de télé qui le paient... Les idiots qui acceptent de le recevoir gratos on droit à un sourire hypocrite, et lui il palpe les billets à son retour en France... Son grand malheur, c’est le « Vanuatu où les habitants d’un village l’ont obligé à leur donner de l’argent pour l’héberger ». Moi, ça me plaît que les Juifs lui aient claqué la porte au nez... C’est juste un drama entre cosmopolites...un clash entre concurrents... Il s’est pointé chez les rois de l’entrisme qui l’ont vu venir de loin, avec leur expérience millénaire... Mais bien fait pour sa tronche, et d’ailleurs, il ferait mieux de jouer dans les films d’Arnaud Depleschin, c’est là qu’est sa place.