M. Moreau n’est pas cinéphile. C’est pas un drame, on peut pas s’intéresser à tout.
Mais parler de cinéma russe sans parler des plus grands films de l’histoire de cet art est assez désespérant. Le cinéma russe nous a offert parmi les plus grand films de l’histoire du cinéma.
On retiendra les films de Tarkovski bien sûr (le plus grand de tous, je recommande à tous ceux qui ne les ont pas vus Stalker, Le Miroir, et Le Sacrifice), Sokourov (qui a sorti un dernier film stupéfiant en 2023, Fairy Tale, et dont le Faust de 2011 constitue l’un des plus grands films des années 2010), Elem Klimov (réalisateur du plus grand film de guerre, "Requiem pour un massacre", mais il ne faut oublier le sublime "Adieu à Matiora"), On passera sur les "anciens", mais tout cinéphile se doit d’avoir vu les films de Kalatozov (l’impressionnant Soy Cuba et son plan final, le plus beau de l’histoire du cinéma - rien de moins, ou "La lettre inachevée"), de Vertov, d’Eisenstein ou d’Alexandre Dovjenko. Plus récemment, on restera sous le choc du dernier film d’Alexei Guerman, "Il est difficile d’être un dieu", film qu’il faudra encore des années à digérer.
Le cinéma russe est le plus grand des cinémas. Si je suis devenu russophile, c’est par le cinéma et la littérature russe. Il fallait ici rendre hommage à cet art majeur.