Alors pour sûr, je ne suis pas aussi calé que Caroline Galactéros, mais à vouloir synthétiser la période en la démocratisant sur le temps court d’après guerre (WWII), l’on prend aussi le risque d’écrire un Lavisse avec un narratif tissé d’un fil rouge qui convient (quand bien même le sien nouait le temps long).
Si le “Containment” américain est bien l’oeuvre de ces derniers, après-guerre, sa vocation première était de contingenter le communisme, pour qu’il ne diffuse pas au large. Or à cette époque-là, l’Ukraine est une république d’U.R.S.S., dans le même temps que chacun sait que les Russes sont « nés » à Kiev.
Cependant, nous ne pouvons pas négliger un acteur prépondérant de l’Histoire et qui se trouve à intervenir vivement dans notre temporalité : la Couronne britannique, les Anglais. Car les premiers à avoir été sur cette ligne avant même que les USA n’existent tels que nous les connaissons aujourd’hui, ce sont eux, à la tête de leur empire colonial. Ce « Grand Jeu », selon son appellation du milieu du XIXème s., est déjà relaté dans le roman de R. Kipling : « Kim »
De là naîtront l’actuel Afghanistan (et le bazar que nous lui connaissons) ainsi qu’un corridor dont j’oublie le nom.
L’on ne s’étonnera donc pas que la Perfide Albion (désormais hors de l’UE et donc indépendante) soit encore à la manœuvre, et bientôt de manière plus irascible que les USA. Ne négligeons pas non plus que la Couronne britannique est le plus grand propriétaire terrien au monde et que le « Syndic de copro » doit avoir les yeux partout...
Par ailleurs, un colonel français, même de réserve, sait ô combien en OPEX ce sont parfois les SAS qui nous tirent dessus... (en tout cas dans notre direction, cf. KFOR)
Comme les bombardements américains sur la France, il n’est aucun allié hésitant à vous canarder : qu’on se le dise ! Les Israéliens encore moins que les autres.
Pour ma part, j’aime lorsque ces deux grands blocs se font front et que la France est indépendante, à compter les points : c’est là qu’elle vit ses meilleurs moments.
Or, nous ne sommes plus indépendants : là est le hiatus.