Le plan historique de l’individu c’est d’abord l’histoire d’amour qui se transmute en engagement de couple, car la base de la société c’est pas le "game" ou le "youtubeur" : c’est le couple. Puis les gosses.
Être immature à 15 ans c’est normal, à 20 c’est limite, à 25 c’est trop tard.
L’immature ne veut pas sortir de l’enfance pour devenir adulte parce qu’il ne veut pas s’engager, la consommation comme phénomène compensatoire à sa frustration et son manque d’épanouissement lui convient, pense-t-il : il prend son temps.
Et ensuite, empêtré dans son habitus de consommateur, c’est trop tard.
Sortir :
du branleur-dragueur-romanesque (Don Juan)
de l’idéaliste-poète-romantique
et dans une certaine mesure du chrétien qui se sacrifie non pas pour une cause supérieure, mais sa propre vie : le couillon doloriste de droite
Ces trois tendances psycho-pathos ont été récupérées par le freudo-marxisme au bénef du Marché : ainsi l’Autre n’est plus définitivement qu’un objet de consommation !
D’ailleurs Macron n’a pas de gosse contrairement à Poutine, il n’est donc pas dans l’histoire mais hors de l’histoire, ce qui en fait un utopiste, un pitre, en effet un inconséquent.
Clouscard a déjà tout dit (cf. LE TRAITÉ DE L’AMOUR-FOU sur KK), cette immaturité est un effet, pas une cause.