Les gars, je comprends votre sympathie pour la Russie et votre dégoût pour ce qu’est devenue l’Afrance, mais sans déconner, arrêtez de baver et surtout de raconter n’importe quoi sur la France d’autrefois, comme des vieux aigris qui radotent toujours les mêmes inepties...
Je ne connais pas Paris, mais d’après les anciens dans le Sud de la France, je peux vous dire que les villes étaient beaucoup plus sales avant ! Il y avait des ânes et des chevaux dans les rues, des enfants partout, les normes d’hygiène étaient beaucoup plus relâchées qu’à présent. Les rues sont devenues plus aseptisées avec l’avènement de la voiture et de la télé, la disparition des animaux, des enfants et de la vie en général. Ce sont devenus des endroits de passages alors que c’était des endroits de vie ! Les gens pouvaient travailler dans la rue, avoir leur atelier dans la rue, faire leur linge dans la rue, faire la fête dans la rue...
Rajoutez par dessus le marché l’hygiénisme d’inspiration judéo-protestante et la phobie des microbes, et vous avez un monde techno-sanitaire qui ne fait pas rêver tout le monde, et qui peut même s’avérer dangereux. Un excès de propreté peut entraîner des maladies plus fortes (par exemple les maladies nosocomiales) et un affaiblissement de la résistance des gens (les fameux "toubabs fragiles").
Il faut relire Victor Hugo sur les latrines de Paris et ça vous fera relativiser...
D’un point de vue moral, la propreté n’est une vertu que dans la mesure où elle n’est pas excessive, qu’elle n’est pas une fin en soi, et qu’elle relève d’un réel effort personnel. Les Français actuels (comme bien des Occidentaux) ont une obsession pour la propreté (peut-être pour compenser la noirceur de leur âme ?) se toisent en chien de fayence mais attendent tout de l’Etat, la République régentant et normalisant toute leur vie depuis 200 ans. Vous nettoyez la rue, vous ?