« Se libérer de l’homme revient à se libérer de l’amour. »
Exact, mais de l’amour elles n’en ont qu’une vue idéalisée ou vague : c’est bien à l’homme (entreprenant) de l’initier et de porter cet amour à son plus haut degré - ce qui suppose un minimum d’engagement.
Si Dieu est mort et que "Dieu est amour", alors l’amour est mort depuis longtemps.
Qui a tué l’amour ?! Bah vous le savez bien ! Ne dit-on pas "le temps c’est de l’argent" ?
Si Dieu est l’éternel et l’amour, alors notre temps de vie qui dépend de Sa volonté, doit être employé à aimer d’où le message (social) du Christ.
C’est bien la tyrannie de l’argent qui a tué (le temps de) l’amour... et de l’aventure. Alors Dieu qui est amour, devenu ringard, on tue le temps en cherchant l’extase ailleurs, dans des substituts - ceux proposés par les Marchands du Temple, selon la nouvelle religion qui désunit.
En fait la société est bloquée, les talents pouvant la transformer sont exclus, la "liberté d’expression" rompant d’avec la parole au quotidien, l’émancipation libératrice synonyme abstrait de progrès mais isolement bien concret... c’est ce que les Romantiques d’après 1830 appelaient le "mal du siècle"... un certain ennui comme ces boulots où la fille debout dans sa boutique à scroller l’écran mais qui ne doit pas se plaindre, elle est libre... merci le féminisme.
Peut-être qu’un certain ressourcement romantique pour se réapproprier le temps, l’instant, le perpétuer en dehors du flux aliénatoire marchand permettrait de retrouver l’éternel... âm-our.