Cela ressemble à une balade dans un Monoprix français des trente glorieuses, sur la dalle, dans une banlieue communiste, après un petit séjour au "drugstrore", grand café à l’américaine, alors très en vogue et où ne s’installait pas qui veut.
Des caissières de souche ; mais alors, elles étaient surtout vendeuses, en blouses roses, toutes jeunes et souvent blondes, avec des chignons choucroute. Des clientes (majoritairement) de souche, souvent jolies, achetant très cher une tonne de produits de beauté.
La municipalité communiste s’étant grassement servie en impôts divers sur les commerces de la ’dalle", celle-ci est aujourd’hui sinistrée. Les magasins étaient prévus pour une classe moyenne de bon aloi, pour des prolétaires bien payés, tous de souche. Ces magasins sont aujourd’hui tous ou presque exotiques.
La Dalle n’est plus du tout en vogue. Elle crève doucement. il y a beaucoup de magasins fermés.
Donc la Russie nous présente un visage dynamique. elle a connu le pire du communisme et n’est pas prête à retrouver son gris visage fermé de pénuries.
Les familles se promènent au complet, aiment consommer.
Bon, il s’agit de Moscou. Paris n’est pas plus la France que Moscou n’est la Russie ; cependant ce sont deux bonnes vitrines de ces deux pays.