Je trouve tout ça assez poilant. Surtout - car j’ai commis le tort de lire les commentaires - les mythomanes grotesques qui font illusion auprès des caves en racontant qu’ils ont "été amis avec un député fondateur de SOS racisme". OK. Maintenant, la première audace d’Arkady, et elle est énorme, c’est de s’attribuer l’initiative de SOS racisme. La vérité est simple, c’est la suivante. Sous la cohabitation avec Chirac, au milieu des années 1980, tout le monde veut déjà se débarrasser de Mitterrand. Les élections de 1988 sont faites d’avance : le vieux vampire est écrasé. Donc Pierre Bergé fait appel à Jacques Pilhan pour fausser la donne et organiser une finale, la première du genre, où le FN fait un gros score et Miteux est présenté comme le sauveteur de la "démocratie". On crée alors SOS Racisme (Pilhan, avec le fric de Bergé) qui indirectement agit pour Mitterrand en créant une psychose anti-Le Pen et en propageant la suspicion de "racisme" sur l’ensemble de la droite, gaullistes compris. BHL lance son fameux : "Maintenant, ce n’est plus entre la gauche et la droite, mais entre racistes et antiracistes". Bergé crée ensuite Globe pour soutenir "le tonton de toutes les tatas", et le vieux morveux est réélu... contre toute attente. Et la France est foutue. Telle est la vérité. Dommage que Ratier ou le Crapouillot ne soient plus là pour la rappeler. N’importe qui s’autorise maintenant à raconter n’importe quoi.