Quatre mesures pour nettoyer la Seine, source Le Parisien :
1. équiper les stations d’épuration de Valenton et de Noisy-le-Grand, en amont, de filtres ultra-violets, anti-bactéries.
2. Gérer les eaux de pluie en créant de nouveaux bassins de stockage en sous-sol avec des nouveaux revêtements perméables (pas de béton).
3. Revoir des branchements égout de zones pavillonnaires en bordure de Seine, pour éviter les épandages dans le fleuve.
4. Interdire aux péniches (environ 1000 immeubles flottants) de vider leurs déchets dans la Seine.
Les « déversoirs d’orages » : bassins de stockage des eaux en sous-sols, « permettent d’éviter les débordements en cas de fortes pluies. »
Il s’agit aussi d’obliger les particuliers à refaire leurs raccordements d’évacuation en sous-sol, et prévoir des aides publiques pour le financement, probablement très élevé et propre à obliger les propriétaires à vendre leur bien ou emprunter jusqu’à l’étranglement.
Ne boudons pas les avancées technologiques. Si le système de purification des eaux fonctionne et est innovant et très observé à l’international, tant mieux pour Paris, tant mieux pour la France et son image.
Il y a aussi une station d’épuration (depuis longtemps) des eaux importante aux portes sud de Paris.
La Seine pourrait être effectivement nettoyée, si ces mesures n’ont pas pris de retard.
Maintenant, le budget… c’est autre chose. La corruption est quand même bien installée. Et MacKinsey aussi.