JO – 48 : Requin dans la Seine, Hidalgo peine-à-jouir, 2,7 millions pour Nakamura & Dion
8 juin 2024 12:11, par SevMe suis coltiné le navet (si, si, on peut d’emblée !) "Sous la Seine"... titre à propos duquel je continue à m’interroger (?). Est-on sous la "scène" de Paris, en clair, dans l’arrière boutique puante des magouilles de la Mairie tenue par une Mair(hy)stérique ? C’est un peu ça mais avec une brochette d’acteurs aussi crédibles que la pléthore d’effets spéciaux numériques qui truffe ce machin.
La Béjo a autant de présence que les nouvelles têtes, très lycéennes, des seconds rôles... lesquelles finissent très mal. On est dans une resucée assez grotesque des "Dents de la mer" mais en version "Les Dents de la Maire". Allez savoir si par ailleurs, le réal n’aurait pas un peu visé cet objectif ?
Alors que tous les films ricains d’action s’ingénient à faire des "happy ends" (faut quand même remettre un peu en état les esprits crétinisés par leur abonnement à l’UGC), les "Dessous de la Scène Parisienne" se terminent sur un Paris totalement noyé sous les eaux avec, agrippés à une toiture de kiosque flottant au milieu de la cata, un duo composé d’une meuf copieusement ahurie et son tout récent petit ami de type maghrébin beau et musclé tout aussi défait. Faut ce qu’il faut pour contenter la masse wokisée...
La Mère de Paname a donc donné son accord pour un film cata qui, en dépit de son irréalisme épais, de son casting proprement comique et de son sujet sciemment grand-guignol, semble enfoncer la tête de la Mémaire sous la flotte cacateuse de notre pauvre Seine sujette à tous les délires acrobatiques !
Mais il est fort probable que, comme le décrivent fort bien Laurent Firode et Bruno Lafourcade dans leur très croustillant livre : "MAIN BASSE SUR LE CINÉMATOGRAPHE" (que je recommande vivement à tous les amateurs de ciné), personne à l’Hôtel de Ville e-monde" (immonde) n’a vraisemblablement pris la peine de lire le scénar... trop occupé à faire de Paris une teuf perpétuelle.
D’ailleurs, dans le film, la Maire (jouée par Anne Marivin, qui campe vraiment un personnage grotesque) lâche un "Paris sera toujours une fête" sur un ton de folle-dingue sous coke. On ne sait pas si Xavier Gens, le réal, a sciemment pondu une grosse charge contre la folle équipe de l’Hôtel ou si on lui a demandé de vendre Pantruche aux gogos adeptes des JO comme on vendrait une capitale défaite pendant le "black friday" ??... les deux, peut-être...