Pas d’accord, je pense que le but est de laisser passer le RN. La franc-maçonnerie et divers suprémacistes juifs ont donné le feu vert (cf. les déclarations de Serge Klarsfeld, qui manque de discrétion à mon avis ; leur arrogance leur jouera des tours).

Le « Bloc des droites » est là, puisqu’il y a l’accord de désistement mutuel.

Ajoutons que la petite musique médiatique (au vu des miniatures que je peux apercevoir ; j’évite la télévision et compagnie, question d’hygiène mentale ;)) est en train de présenter l’extrême gauche LFI comme un repoussoir (ce qu’elle est en effet). Le vote perçu comme à la fois « raisonnable » et anti-pouvoir en place, pour le Français moyen (qui fonce dans tous les chiffons rouges tel un taureau ; il faut avoir en tête le propos de Psychologie des foules de Gustave Le Bon en général, et celui de Céline dans Bagatelles pour un massacre sur les Français / Aryens en particulier), c’est désormais RN.

Les européennes ont fait office de sondage grandeur nature, et contrairement à ce prétend le billet, ce sont habituellement plutôt les bobos qui votent aux européennes (cf. 2009 et le succès des Verts, pour un exemple). (J’ai pour ma part voté Forteresse Europe, et pour une proportionnelle à un tour, les autres malpensants auraient dû faire de même, mais la lucidité ne semble pas étouffer le peuple français.) Les observateurs s’attendent soit à une absence de majorité, soit à une majorité RN (dont — pour cette double possibilité — le servile et conformiste Jean-Michel Aphatie, repris sur ce propre site…).

Je pense pour ma part que le mieux serait une absence de majorité, ce qui rendrait le pays sans gouvernement effectif pendant un an. Cela n’avait pas fait de mal à la Belgique, souvenez-vous. ;)
Le vote RN est bien sûr un piège, sans compter que voter pour un parti aux législatives lui assure une rente financière (chaque voix comptant). Conclusion de toute façon : soyez pro-actifs, agissez dans le réel (votre famille, vos amis, votre consommation, votre métier, votre réinformation), loin du cirque électoral et des médias intermédiaires. Rien de bon ne sortira des urnes, les urnes n’étant que la conséquence de la situation, jamais la cause profonde.