Philippot ferait mieux de s’appesantir sur le bilan du Brexit, qui laisse derrière lui une longue traînée de ruines fumantes et de misère humaine, plutôt que de s’extasier sur les ennuis très passagers d’un milliardaire, qui a réglé sans problème l’addition de sa caution de quelques millions d’euros. Car c’est bien Keir Starmer qui a annoncé, suite aux événements dramatiques qui se sont déroulé ces dernières semaines au RU, que toutes les mesures nécessaires seraient prises pour censurer les contrevenants sur les réseaux sociaux, à commencer par Telegram. Plutôt que de révéler au grand public l’ampleur du désastre anglais qui rappelle celui de la "guerre des deux roses", suite à la perte des possessions des barons anglais sur le Continent, on préfère se perdre, comme toujours, dans la politique spectacle. Ceci dit, Philippot va pouvoir se rattraper en présentant son propre plan d’austérité, la vraie pas la simulée, pour remettre à flot les finances de l’Etat, sans avoir recours à la dette en euros. Ce sera l’occasion de faire un tableau comparé de la situation du budget avec un financement en euros contre un un budget financé en francs. Mais là, je crois que Philppot va déclarer son incompétence, faute d’avouer que ses copains se nourrissent trop bien sur la bête grâce à l’euro et que le franc les obligerait à retourner à la case départ, lorsque le budget vivait des impôts et marginalement de la dette. Donc Telegram arrive à point pour relancer le psycho drame de la censure généralisée sur le net, avant l’arrivée su passeport numérique, qu’un bon tiers de la population sera incapable d’utiliser. Les Chinois montrent l’exemple à nouveau en obligeant les internautes à utiliser un ID numérique pour se connecter, ce qui permet à l’Etat de tout savoir sur ce qui se passe dans la tête virtuelle des Chinois connectés, qui est contenu dans le smartphone, ainsi que leur prolongement dans le monde réel encore appelé avatar biologique. Quand tout le monde sera sur la paille, il n’y aura enfin plus de problèmes de censure sur Internet. La solution à la société numérique se trouve dans l’incapacité du numérique à surmonter les handicaps des utilisateurs, lorsque le retour du moyen-âge télescopera les disruptions d’un futur devenu fou.