Quand on n’a plus que Philippe Val pour défendre le génocide
3 septembre 2024 16:45, par Jean-Pierre Fleury
J’ai vu une fois Font et Val, le gros et le maigre si je puis dire, vers le milieu des années soixante-dix je crois bien, en compagnie de celle qui n’était pas encore mon épouse. C’était dans un "spectacle" à petite audience en banlieue nantaise, à Saint-Herblain.
Ces deux pitres, qui n’avaient pas tout à fait le talent de Laurel et Hardy, se prétendaient alors "anars", surtout le Val, qui chantait des textes larmoyants qui n’étaient que du sous Ferré, en s’accompagnant à la guitare. Il avait alors les cheveux très longs, pas une once de sourire. Il était proprement mortuaire. À l’inverse du lourdingue pédophile Font qui avait eu la bonne idée d’entamer leur "prestation" en traitant les spectateurs de quelque chose comme : ploucs de province.
Le seul sketch d’eux dont il me reste un très vague souvenir est celui où Font était déguisé en cardinal. Pas bien dangereux, ni bien révolutionnaire en soi, de se foutre des cathos !
Dès la sortie de leur exhibition qui ne pissait vraiment pas bien loin, tant en quantité qu’en qualité, je me suis dit : Font et Val, terminé pour moi.
J’ai appris un jour que Font fut marié avec Minou Drouet, avant d’en divorcer. Quand je l’ai su, cela m’a replongé dans ma prime jeunesse quand cette personne alors gamine eut son heure de gloire comme poétesse controversée à la TSF et dans la presse. Certains doutant de l’authenticité de ces écrits publiés.