Derrière l’euphorie marketing de cette nomination, ce qui fait les gorges chaudes des vrais et sincères patriotes américains, comme Ian Carroll, pour qui on ne peut avoir d’indépendance ni de souveraineté quand la double allégeance obligatoire impose la primauté des intérêts israéliens sur toute autre considération, c’est le biais israélosoumis de Dan Bongino, qui jette un sérieux doute sur sa capacité à défendre la politique "América first" sans laquelle l’Amérique demeure une colonie sous occupasion.
Lors d’un podcast, Bongino, joue la carte de la grande gueule, ancien des services, qui n’a pas peur de "cracher les haricots" comme disent les ricains. Il dit qu’il est naïf de penser que les éléments compromettants du réseau de chantage avec lequel travaillait Epstein n’était qu’en sa seule possession, qu’Epstein était identifié comme un agent travaillant pour "un état du proche orient", laissent entendre que "cet état du proche orient employeur d’Epstein" possède tous les éléments pour faire chanter le pouvoir américain, mais la grande gueule Bongino n’a pas les cojones, comme disent nos amis ibériques, de dire lequel, et se sent obligé de préciser "je ne sais pas lequel"...au final Bongino a eu le courage de laisser entendre qu’Esptein travaillait peut être pour l’Iran.
C’est ce genre de petit arrangement avec le courage et la probité qui permettent d’obtenir les nominations dans l’administration Trump du patriotisme de l’ "Israël first".