extrait de Wikipedia :
En août 2005, un ancien haut responsable de la police écossaise désirant rester anonyme, ayant participé à l’enquête, affirme que la CIA aurait « écrit le scénario » accusant la Libye. Il affirme que la pièce à conviction décisive, un fragment de circuit intégré du détonateur, a été « fabriquée » et « déposée » par des agents de la CIA qui enquêtaient sur la tragédie[5].
Un nouveau coup de théâtre vient conforter cette hypothèse deux ans plus tard (juillet 2007), quand l’ingénieur suisse en électronique Ulrich Lumpert reconnaît avoir fourni à la police écossaise le fragment de « retardateur », présenté comme trouvé sur les lieux du crash par la justice écossaise. Lumpert, qui travaillait pour la société fabriquant ce composant, avait également expertisé cette pièce à conviction lors du procès. Il a attendu que le délai de prescription soit passé pour minimiser les risques encourus pour faux témoignage[6].
En octobre 2007, on apprend que le commerçant Maltais Tony Gauci (en), principal témoin à charge, se serait vu offrir une enveloppe de 2 millions de dollars, à la demande des inspecteurs chargés de l’enquête, en échange du faux témoignage ayant permis la condamnation à perpétuité d’Abdel Basset al-Megrahi[7]. Une révision du jugement a été accordée à Abdel Basset al-Megrahi par la commission écossaise des révisions, celle-ci reconnaissant qu’il a été victime d’une erreur judiciaire. En 2007, l’ancien diplomate britannique Patrick Haseldine (en) adresse une pétition de 80 signatures au Premier ministre, Gordon Brown, pour lui demander de soutenir auprès de l’ONU l’idée d’une enquête sur la mort du commissaire de l’ONU pour la Namibie, Bernt Carlsson (en) dans l’attentat de Lockerbie[8].