Un documentaire de la série Mémoire d’un vieux quartier, diffusé sur l’ORTF le 7 juin 1965.
Un documentaire de la série Mémoire d’un vieux quartier, diffusé sur l’ORTF le 7 juin 1965.
RDP | Septembre 2019 |21 | HistoireSociétéTradition |
Mémoires d’un vieux quartier, documentaire diffusé sur l’ORTF, le 8 octobre 1969, peu de temps avant la destruction des Halles de Paris. Pour mieux appréhender ce microcosme et ses usages, Daniel Karlin est parti en 1969 à la rencontre de ces travailleurs du marché des Halles centrales, aussi surnommées par Zola « le ventre de Paris ». Peu de temps après, les Halles étaient détruites.
E&R | Janvier 2019 |54 | CommunautésHistoireHumourSociété |
Paris, il y a 123 ans, comme si vous y étiez. Aujourd’hui, la gestion hidalguesque (synonyme de « désastreuse ») de la capitale y a donné la part belle aux migrants, aux LGBT et aux petits animaux poilus avec deux grandes dents coupantes. L’extrême communautarisation couplée à un embourgeoisement maximal ont laminé ce qui restait encore du Paris populaire des années 1970. On doit les reconstitutions qui (...)
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Faut pas pousser ! tous les anciens m’ont toujours dit que Belleville des années 60 était triste à mourir, ainsi que la plupart des quartiers de Paris ; le confort n’arrivera que dans la seconde moitié des années 70, et encore...n’idéalisons pas une époque que nous n’avons pas connue...
C’est une époque que j’ai très bien connu et que je préfère de très très loin à l’époque actuelle.
Mon meilleur souvenir de jeunesse c’est quand je jouais au foot avec mes copains sur les berges du pont de grenelle (le vieux pas le nouveau) et que les clochards contre un camembert ou un litre de bière acceptaient de faire les arbitres pour nous.
On avait 8 ans.
Ma tante à Vincennes avait une maison avec un petit jardin et chaque année quand le cerisier donnait elle nous invitait à déjeuner le dimanche pour les manger au dessert.
C’est pour cela qu’on était heureux.
hahaha, tes anciens ils habitaient à Neuilly, à Passy ou à Auteuil ?
le nord-est parisien c’était popu, même prolo, assez cradingue car on construisait de la merde pour les prolos et dans les années soixante c’était déjà en ruines (pour comparer avec la tenue des immeubles hausmaniens de la même époque), mais loin d’être triste, après faut savoir apprécier les gens simples et qui travaillent dur, mais dans mes souvenirs le quartier était bien sympa (bon c’était pas le quartier latin, mais c’était industrieux et très vivant, un peu comme les quartiers du marais , de bastille ou du temple à la même l’époque.
@u roitelet
C’est sûr que Paris était beaucoup plus polluée avant les années 70. C’est sûr qu’il y avait bien plus de criminalité qu’aujourd’hui. C’est sûr qu’il était déjà interdit à l’époque de rouler en voiture. Ce serait bien de savoir maîtriser un peu son sujet avant de parler.
c’est vrai aussi que le quartier de la Goutte-d’Or d’hier
n’était ni la casbah, ni le souk que les Parisiens
connaissent aujourd’hui !
et les prières se faisaient encore dans des églises catholiques
et Non pas à même les trottoirs et les rues de Paris intra muros comme c’est le cas actuellement
avec les prières de rues, ces pratiques banalisées et devenues quasi courantes des Musulmans
et les deux derniers maires de Paris
ces deux socialos gauchiasses de :
Bertrand Delanoë et Anne Hidalgo
ont fini par achever Paris...
devenue avec et grâce à Eux
la capitale des rats, des trafiquants de stups,
des pickpokets, et des violeurs !
et ou la théorie du grand remplacement
a été mise en pratique !
Ca me fait penser a ces village Africains dans lesquels le progrès est venu amener l’eau courante dans les huttes. Malgré cela, les femmes continuaient a faire une heure de marche pour chercher l’eau au puits, car c’est la qu’elles pouvaient socialiser et rencontrer leurs amies.
La technologie isole.
D’accord avec vous. Pourtant un bémol sémantique : "car c’est là qu’elles pouvaient socialiser...". Il existe un mot "sociabiliser" consciencieusement gommé du vocabulaire depuis la maternelle qui n’a pas de (ou une autre) connotation idéologique. Il ne vous aura, sans doute, pas échappé qu’il y a une grande différence de sens entre sociable et social. Me souvient, il y a 20 ans regardant une feuille volante, une photocopie, qu’un de mes gamins en CM1 avait oubliée, chiffonnée, au fond de son cartable ( Il était interdit aux enfants de ramener quoi que ce soit à la maison, même le peu de livres qu’ils avaient, sauf ce que la maitresse décidait ) Sur cette feuille était imprimée une liste de mots dont certains étaient barrés et au dire de mon gamin c’étaient des mots qu’ils ne devaient pas apprendre car plus utilisés. Ne pas apprendre certains mots ! crétinisation forcée, déjà des enseignants puis des enfants. Heureusement cette maitresse, Anne-Marie, est restée 4 mois, malheureusement juste avant l’entrée en 6°. Mon gamin l’aimait bien et comme une personne, moi aussi. Ah ! c’est parfois subtile la sociabilité. Ce gamin n’a jamais lu un livre,ou même une simple revue alors qu’il en a toujours vu ça et là chez lui. BOF.
Merci pour ce documentaire. Il y a encore une trentaine d’années.. Ça me rappelle des souvenirs.. lorsque j’étais petite maman m’envoyait chercher des oeufs, ou du sucre.. chez la voisine qui me les donner avec le sourire et 2 ou 3 jours après je lui rapportais ce que maman avait emprunté .. et elle les reprenait toujours avec le sourire et rebelote lorsque la voisine avait besoin.. Une solidarité naturelle et sans calculs.. et on s’aimait bien tous.. le respect était là même si parfois il y avait quelques petites bisbilles ! c’était avant ! Que de beaux souvenirs entre familles.. entre voisins.. ce documentaire m’a fait pleuré même si la vie était souvent difficile.. il y a quelque chose de touchant.. de très Humain, de très « Français ».. Il y a des cultures, « pays » qui continuent à avoir ce sens de la solidarité et c’est émouvant.
J’y crois pas que t’as pleuré !!…
@JL
Là.. j’avoue j’ai peut être exagéré..
Disons que j’étais émue..
Votre message m’a fait rire !
Très belle journée à vous.
Lilirose
@ lilirose
Ça m’a ému aussi et j’ai failli faire le même commentaire !!… :)
Bahhh oouais..et dire que ce sont des gamins de cette époque qui ont façonnés l’euro-territoire France d’aujourd’hui ! Bon allez, quand est-ce que l’on se bouge les fesses pour faire des actes de résistances ? Ha non, c’est vrai suis-je bête, je dois lire et me former intellectuellement pour informer mes concitoyens et non me comporter comme un abrutis énervé qui croit que l’on peut arrêter des choses en stoppant leurs avancées..oui oui, la situation est très complexe mon petit et tu n’y changera rien en faisant comme ça. Allez, il n’y a qu’en travaillant dur que l’on y arrive. Après d’autres vont s’étonner que beaucoup de gens foutent le camp de ce pays de maso. Allôôôô réveil !!! C’est fini la France tout ça tout ça. C’est chacun pour soi et bonne chance à tous. Une époque formidable je vous dis où la règle des 80/20 est toujours et encore d’actualité....Dingue !
Ce n’est plus la même population.
Àl’époque il y avait trop de blancos...
J’ai vécu 1 an à Belleville en 1985 c’était déjà largement le début de la fin.
Dans ces années là, j’étais a la campagne , un petit village en Provence , pas de TV , ni voiture , le cinéma une fois par mois dans une grange, mais Dieu que les gens étaient simples et bons . Personne ne fermait sa porte, et personne n’était seul , le soir , la chaise devant la porte ça tchatchait, tout le monde se retrouvait , et nous les enfants courrions d’un groupe a l’autre pleins de joie, ici des gâteaux , la des fruits , nous avions 10, 20, 30 , oncles et tantes , grands pères, grands mères , une vraie famille , puis le "progrès"est arrivé et rapidement tout a changé et est devenu hideux.
C’était une autre conscience du temps
les gens étaient vraiment connectés
aujourd’hui, on est connectés à notre esclavage
je me rappelle, ma grand-mère paternelle,
c’était vraiment une blédarde
une bretonne qui sortait de la ferme
mais je me rends compte aujourd’hui
qu’elle devait savoir et comprendre
beaucoup plus de trucs que moi
Léontine
nous, on ne sait rien, par rapport aux gens d’avant
on sait juste qu’il y a du crack à Stalingrad