RDP | Septembre 2019 |19 | HistoireSociétéTradition |
Un documentaire de la série Mémoire d’un vieux quartier, diffusé sur l’ORTF le 7 juin 1965.
RDP | Septembre 2019 |21 | HistoireSociétéTradition |
Mémoires d’un vieux quartier, documentaire diffusé sur l’ORTF, le 8 octobre 1969, peu de temps avant la destruction des Halles de Paris. Pour mieux appréhender ce microcosme et ses usages, Daniel Karlin est parti en 1969 à la rencontre de ces travailleurs du marché des Halles centrales, aussi surnommées par Zola « le ventre de Paris ». Peu de temps après, les Halles étaient détruites.
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Un Paris disparu, des gens simples, humbles, dont les visages affichent un reel vecu et pas du narcissisme delirant...
Condoléances pour ce Paris Hélas décédé .
D’une manière générale, l’endroit est à l’image des gens et les gens à l’image de l’endroit...
Magnifiques images , une pepite cette video.
Vite Leopold !construisez moi une machine a remonter dans l’temps !Viiite !Je n’en puis pluus.
Ne soyons pas nostalgique, ça ne sert à rien de courir après le passé. Ce qu’il faut faire, à mon humble avis, c’est de comprendre les mécanismes qui ont entrainé le processus de destruction du tissu social et économique de notre pays. Le mode de vie de ces gens était à la fois simple et riche en relation humaine mais très pauvre en "consommation de masse" (voitures, motos, télévisions, vacances au bord de la mer...).
Les grandes surfaces (alimentaires et non alimentaires comme Carrefour ou Castorama ont détruit l’activité artisanale), les charges sociales et le coût du travail ont anéanti les petites usines et autres ateliers locaux. Les promoteurs immobiliers ont balayé les anciens quartiers et autres vieux bâtiments pour attirer une autre clientèle tout en chassant la première.
Les politiques corrompus ont tout accepté et ont sûrement pris du pognon au passage...Bref, c’est un scénario écrit à l’avance et le déclin de ces petits quartiers étaient inéluctable.
Si l’on peut ou si l’on a le courage c’est de fuir les villes et de s’installer dans les petits villages et de recréer ce tissu socio-économique.
Le problème c’est qu’on s’est habitué au confort et qu’une vie sans voiture et sans chauffage centrale c’est plus difficile que l’on croit.
La question est : Sommes-nous capable de se passer des jouets du capitalisme pour recréer une vie simple, frugale et riche en relation humaine ?
Bien vu cher "Paco" ;...".. vie de ces gens était à la fois simple et riche en relation humaine mais très pauvre en "consommation de masse" (voitures, motos, télévisions, vacances au bord de la mer...).Les grandes surfaces (alimentaires et non alimentaires.." Càd formatés au standing standard .
On arriverait malheureusement à en extrapoler que la vie , don divin gratuit, s’est transcendée en Argent valeur , valeur économique insatiable dans le temps ce n’est plus l’écologie qui fait tourner le monde mais l’argent en constat ; comment comment débrayer sur cette infernalité constante et durable . (une lapalissade : d’Olivier Delmarche : c’est l’argent qui fait tourner le monde .
Quand on regarde les films en noir et blanc avec Gabin par exemple on est frappé par la laideur de ce vieux Paris et de son côté sordide, tous ces immeubles crades, c’était avant que la loi n’oblige à les ravaler . Aucun regret de cette époque . Paris est beaucoup plus beau aujourd’hui . Qui se souvient qu’à la place de la pyramide du Louvre et de Beaubourg il y avait des parkings "sauvages" ?
Cher Louis ...On s’en fou de l’urbanisme en suprématie le suprême c’est l’humain qui doit le rester en inoxydable .... mais les sciences ont tout envahis pour l’interet de l’argent ..les valeurs humaines ont été marchandisées et l’urbanisme n’en est qu’n épiphénomène de tout l’élan de la société actuelle et les autres seront des marginaux bien étiquetés .
Mais, y avons-nous gagné au change ? C’est banal ce que je vais écrire : mieux vaut l’être que le paraître et ce Paris d’avant ravalement que j’ai découvert en y débarquant de ma Guadeloupe natale avait vraiment un charme indéfinissable : chanteur de rue, livraison de bloc de glace l’été dans une voiture tirée par un cheval, absence quasi-totale d"automobile dans de très nombreuses rues, les sympathiques ou non concierges, les commerces bien spécialisés (crémiers, boulangers, charcutiers, bouchers, poissonniers-notamment les vendredis, et seuls ouverts le Vendredi saint- etc.) Malgré nos différences, nos difficultés (crise du logement ) nous formions un peuple avec des racines gréco-catholiques communes. Ce temps-là est fini, hélas, trois fois hélas, nous n’avions effectivement pas de grandes choses matérielles, mais quel bonheur en comparant ce que nous vivons de nos jours et que je n’ai pas besoin de développer. Alors le Paris VRAI des immeubles noircis de jadis n’est-il pas préférable ?
Je ne me suis pas "fichu" de sa gueule, elle n’a pas le même accoutrement que Belphegor !
Demain ce sera encore mieux...bien mieux...voyez le temps parcouru qui était inévitable, y a du chemin de fait et un sacré, une fois ce temps terminé et il est là tout prés, alors tous les combats de vérité seront dans la paix, la paix qui nous apporte la joie stable et durable indépendante de l’avoir mais elle sera.
1972 c’est pas vieux ça ! c’est presque maintenant, c’est juste après l’apparition des hippies. Bien sûr là ils présentent un quartier resté traditionnel où la vie d’avant 1970 continuait
ah ! on n’avait pas encore supprimé les contrôleur à la sortie des gares, ça n’était pas encore "contrôlez-vous vous-même, sinon vous êtes des criminels" c’est vrai, on était encore libres, pas considérés comme "coupâââbles" à priori ! Il n’y avait pas de caméras de vidéo-surveillance, les églises étaient ouvertes, et l’idée d’interdire de fumer était un "poisson d’avril"
C’était mieux avant il n’y avait pas Zemmour et le Crif, le Français pouvait prendre la parole sans avoir besoin de quelqu’un pour le représenter ! Ni pour le punir.
On peut constater que les immigrés (d’autres régions et pays) s’intégraient dans la société. On vois un père maghébin, qui prend son café il est dans le group sans histoire.
Et ce petit bistrot tout simple, SANS écran et SANS musique de fond merdique ! Un bonheur...
aujourd’hui, y’a plus que des grillages, des digicodes,
et des zombis rivés à des petits écrans,
qu’ils transportent comme la laisse le chien
ouch !
ça fait mal, ce documentaire
on y voit tout ce qu’on a perdu